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Petit- Havre (Commune du Gosier),
nature sereine…


Blotti entre les contreforts rocailleux de la falaise et la gourmandise des flots, Petit-Havre, nu comme animé, a le goût du bon temps et le parfum du grand air.
Sauvage et coquet, enfoncé en contrebas d’un chemin plein de vie et de soleil, il vous accueille ici en doux rivage et là, en grotte secrète.
Un petit havre de paix.
Petit-Havre est aussi un bain de couleurs veloutées, une langue d’écume fragile, transparente et légère et, une palette de bleus enfilés sans hâte comme une caresse des eaux chatouillées de pinceaux azurés.
Vert lisse et tendre à l’eau, bleu doux grisé en lame tachée, bleu dur frisé mouillé de soleil, bleu roi nature à l’horizon … Bleu bise au ciel de l’hivernage.
A ces tons déclinés en savoureux mélange, se mêlent aussi un ballet de feuillages et de roches qui, pile et face, se distinguent fortement. Tout autant que la poudre de sable offre des camaïeux soyeux et alléchants à tous les regards précieux.
Ceux qui scrutent pour saisir l’immense plaisir de l’instant à vivre, ceux qui planent de béatitude face à une exquise nature, ceux qui chantent la simplicité d’une bien belle promenade, se retrouvent à Petit-Havre :

  1. pour son ambiance nature en bord de mer,
  2. pour sa baignage en vert d’eau, pour sa plage de sable bien chauffée par le soleil, pour l’ombrage de ses arbres,
  3. pour surfer dans l’écume blanche et tonique,
  4. pour vivre avec le pêcheur de langoustes, pieuvres, poissons,
  5. pour son parcours pédestre  de santé en forêt,
  6. pour son canon* rappelant un passé glorieux,
  7. pour faire des rencontres amicales sous les carbets,

 

* Le canon est particulièrement volumineux : il mesure 2,86m et pèse près de deux tonnes. « C’est une pièce de batterie côtière qui date de la fin du XVIIIème ou du début du XIXème siècle, explique Tristan Yvon, archéologue.
Jusqu’en 1759, c’était la marine qui était chargée de défendre les côtes. Ensuite, ce fut l’armée de terre, d’où la fabrication de ces canons spéciaux. »
A l’époque, l’Anse Petit-Havre, aujourd’hui petit port de pêche, était un lieu de mouillage pour les navires français. La batterie de la pointe était chargée de les protéger des prétentions anglaises.

NB : Texte inspiré de l’article ‘Petit- Havre, nature sereine…’ de Catherine Cinier, paru dans CREOLA / Septembre 2005).